Pourquoi consulter ?
Les motifs de consultation
Ce n’est pas vraiment la nature de l’épreuve que vous traversez qui détermine si vous devez ou non consulter mais plutôt la manière dont vous la ressentez.
Avoir un sentiment de blocage, se sentir submergé par ses émotions, ne plus parvenir à trouver les ressources pour aller mieux ou éprouver tout simplement le besoin d’être guidé peuvent être des motifs pour entamer une démarche thérapeutique.
Epreuves de vie douloureuses
Parfois, la vie nous frappe d’épreuves inattendues qui nous paraissent insurmontables.
Quelles que soient leurs natures, elles renvoient à une situation de détresse originelle. Confrontés à elles, nous redevenons le petit enfant sans défense que nous avons été.
Mais pour chacun de nous, il est possible de perdre sans se perdre.
Faire son deuil
« Faire son deuil » ne renvoie pas exclusivement au travail à faire lors du décès d’un proche. Il concerne beaucoup de domaines dans notre existence. En fait, il s’agit plutôt de la manière dont nous gérons la perte. Cela peut être une personne qui nous est chère, un animal, un emploi, un objet ou même notre jeunesse ou certaines de nos illusions.
Une question de courage ?
Surmonter les difficultés, est-ce une question de courage ?
Le courage est un bel idéal moral, mais d’un point de vue psychanalytique, il ne signifie rien. Affronter une épreuve n’est pas une performance, c’est l’intégration d’un véritable art de vivre qui passe par l’acceptation des aspérités de l’existence et des transformations qu’elles impliquent.
La psychothérapie que je vous propose vous est utile quand la douleur liée à ces épreuves gêne votre vie en vous empêchant de créer, de travailler, d’aimer. Je vous accompagne par l’écoute de votre souffrance et de vos peines. Je vous guide dans votre reconstruction et vous aide à atteindre une certaine résilience : « l’art de naviguer sur les torrents » comme le définit le neuropsychiatre Boris Cyrulnik.
Quelle thérapie pour aider à faire son deuil ?
Ce n’est pas tant le type de thérapie qui revêt toute son importance mais la qualité de la relation avec votre thérapeute. En ce sens, je veille à instaurer dans nos relations, chaleur, écoute de vos émotions et engagement.
En effet, un thérapeute trop silencieux et distant ne peut convenir dans l’accompagnement du deuil ou autres épreuves de vie douloureuses. C’est pourquoi je pense qu’il est indispensable que le “courant passe” entre vous et moi et que nous nous concentrions sur votre vie et vos difficultés dans “l’ici et maintenant”.
Mon but étant de vous faire entrevoir que le deuil est un processus évolutif dont vous pouvez sortir.
Difficultés personnelles
Stress, angoisse et anxiété : ces maux sont proches mais recouvrent des troubles différents.
Le stress
Le stress est une réaction physiologique de notre organisme tout à fait naturelle qui nous permet de mobiliser nos ressources face à une tâche à accomplir ou un danger à affronter.
Mais lorsque ce stress s’installe de façon durable, il devient néfaste et se traduit par des symptômes tels que des difficultés de concentration, de l’irritabilité, des troubles du sommeil… A terme, il peut entraîner des troubles psychiques et physiques importants.
L’anxiété
L’anxiété est plus apparentée à une peur diffuse et permanente face à l’avenir, une peur systématique de l’imprévu. Elle peut évoluer vers ce que l’on appelle un Trouble d’Anxiété Généralisé (TAG) pouvant mener vers une dépression s’il n’est pas traité.
Une forme d’anxiété généralisée peut se manifester après un épisode particulièrement traumatisant (lié au stress post-traumatique). Cependant, les symptômes peuvent apparaître plusieurs semaines ou mois après le drame. Les conséquences sont importantes sur la vie de la personne.
L’anxiété peut être aussi un symptôme de troubles importants comme les troubles obsessionnels compulsifs, les phobies, etc…
Les angoisses
Les angoisses sont liées à une préoccupation inquiète de l’avenir mais de façon aiguë. Elles peuvent aussi être associées à l’anxiété : des crises d’angoisse peuvent survenir sur un fond d’anxiété. Elles s’accompagnent le plus souvent de signes physiques pénibles : oppression thoracique et gêne respiratoire, accélération cardiaque, sensations de boule dans la gorge et l’estomac…
Tous ces maux peuvent être des signes potentiellement annonciateurs d’une dépression, mais peuvent en être aussi les symptômes.
Quelle thérapie pour le stress et l'anxiété ?
Les thérapies brèves, de type cognitif et comportemental, vous apprennent à repérer les pensées anxieuses et les comportements inadaptés puis à apprendre de nouvelles manières de réagir (les psys appellent ça une « restructuration de la pensée »).
Parallèlement, les thérapies de type analytique vont vous permettre de comprendre pourquoi vous avez tendance à être stressé, anxieux ou/et angoissé.
Malaise ou crise existentielle
Qu’est-ce qu’une crise existentielle ?
Elle peut se manifester à tout moment de la vie par un sentiment de mal-être psychologique. Elle correspond à une crise identitaire qui n’a aucun lien avec les conditions matérielles dans lesquelles on vit. Par cette vision de la vie qui se brouille, nous pouvons être amenés à nous questionner sur l’intérêt de notre propre existence.
Elle n’a rien d’anormal ou de négatif, au contraire, elle se manifeste pour nous faire comprendre que la manière dont nous nous construisons ou la vie que nous menons ne nous convient plus. Elle invite donc à se réinventer.
Quelles en sont les causes ?
Elles peuvent être multiples mais elles sont souvent liées à des événements ou changements dans la vie (fin des études, mariage, naissances, divorce, deuil, retraite, etc…). Une certaine tension émotionnelle est engendrée par ces changements.
En effet, ils peuvent s’accompagner de grandes difficultés tout en réorganisant nos comportements et notre conscience. Concrètement, une crise existentielle provient généralement d’une nouvelle perception que l’on a de notre existence.
Par quels symptômes se traduit-elle ?
Les symptômes peuvent être différents d’une personne à une autre : trouble du sommeil et de la concentration, humeur fluctuante, mauvaise image de soi, démission, envie de tout “plaquer” et partir au bout du monde, achats compulsifs, perte de motivation, nostalgie, etc…
Il faut savoir qu’une crise existentielle n’est pas une dépression même si les deux peuvent être liées. Certaines personnes peuvent même y être confrontées sans que cela se voit de l’extérieur.
Ce SOS de l’esprit, c’est une alarme qui se déclenche. Le mieux est donc d’admettre son mal-être, d’en faire part à son entourage et de prendre le temps pour aller mieux en s’écoutant et en se faisant aider si besoin par un professionnel.
Quelle thérapie pour une crise existentielle ?
Pour ce type de mal-être, les thérapies jungiennes et les thérapies existentielles sont les plus adaptées.
En fonction de vos sensibilités et de vos affinités (spirituelles ou plus rationnelles), je vous accompagne sur le chemin de votre reconstruction à l’aide de la thérapie la plus adaptée pour vous. Le but étant qu’elle fasse sens pour vous.
Difficultés relationnelles
Nous y sommes tous confrontés à un moment dans notre vie. Certaines personnes plus souvent que d’autres.
Il faut dire que nous avons souvent tendance, comme tout être humain, à reporter sur l’autre la responsabilité du problème, que l’on se sente rabaissé, non respecté, attaqué, incompris ou délaissé. Pourtant, dans toutes relations conflictuelles, il n’y a aucun “gagnant” car les deux protagonistes souffrent autant l’un que l’autre de cette situation problématique. Les difficultés relationnelles peuvent toucher tous les domaines de notre vie.
Au travail
Les études sur la qualité de vie au travail démontrent que les problèmes relationnels sont la cause principale des risques psycho-sociaux, du mal-être et de la baisse de motivation chez les salariés.
En effet, beaucoup connaissent dans leur travail une ambiance tendue, un climat de méfiance, des collègues stressés ou agressifs et parfois même le ton qui monte et des portes qui claquent.
Subir ces situations sans chercher à les arranger ou les accepter comme une fatalité est dangereux sur le long terme : stress chronique, angoisses, frustrations, isolement, harcèlement, etc… Certains symptômes physiques peuvent même apparaître (maux de tête, troubles musculo-squelettiques, troubles cardiaques…) ainsi que des décompensations psychiques (dépression, burn-out…).
Même si ce fléau est, en particulier à notre époque, souvent lié au travail en lui-même, améliorer sa communication à autrui peut être un début de solution. Gérer un conflit c’est apprendre à (mieux) communiquer, à se synchroniser à l’autre et à l’écouter. Il sera plus facile ensuite d’identifier vos points communs, vos objectifs et les moyens d’y parvenir.
Dans le couple et la famille
Chaque couple a ses propres ressources, sa façon de vivre et d’exister ensemble et sa faculté à s’aimer… ou à se détruire. Nombreux sont les sujets qui peuvent amener à se fâcher voire parfois à envisager la séparation : la jalousie, l’égoïsme, les problèmes financiers, l’infidélité, la trahison, la sexualité, la famille, etc…
La vie de couple est loin d’être un long fleuve tranquille. Cependant, une crise de couple révèle quelque chose : ce qui en est la souffrance et ce qui en est la richesse. Surtout que, bien souvent, nous reprochons à l’autre ce pour quoi nous l’avons choisi de manière inconsciente.
Mieux communiquer, est-ce le problème ?
Souvent, un couple ne s’entend plus car il ne se comprend plus. C’est pourquoi la communication, tout comme la sexualité, est un pilier de la relation de couple. Cependant, il a été démontré qu’un couple entretenant une mauvaise communication va “s’assécher” plus rapidement qu’un autre n’ayant pas ou presque plus de sexualité.
De plus en plus, de nouvelles situations se font jour comme celles vécues par les familles recomposées. La cohabitation n’est pas toujours évidente et peut mettre à mal la viabilité du nouveau couple conjugal : éducation différente, jalousies, difficultés dans l’organisation familiale…
Les relations familiales ne sont pas épargnées…
Les difficultés relationnelles ne touchent d’ailleurs pas que les couples dans nos vies personnelles. La famille n’est pas épargnée. Les raisons peuvent être diverses : conflits à répétition, difficultés avec un enfant ou un adolescent, violences physiques ou verbales, addictions, troubles alimentaires, changements perturbant l’équilibre de la famille…
Cela est d’autant plus difficile que la complexité des nouvelles familles (recomposées, monoparentales, homoparentales, mixtes…) requiert une attention particulière à leur singularité.
Le couple et la famille : un système
Le couple comme la famille fait partie d’un système, la thérapie va donc souvent adopter une approche systémique (la systémie réside dans le fait que la plupart des difficultés d’une personne trouvent leur origine dans un dysfonctionnement de l’ensemble des relations du groupe et des processus de communication).
Les consultations de thérapie de couple ou familiale permettent de favoriser les échanges, de laisser chacun exprimer ses désaccords, de mettre des mots sur ce qui est douloureux mais aussi sur ce qui va bien, de libérer la parole à partir des points de vue de chacun. Elles aident à ce que chaque personne trouve sa juste place pour un équilibre plus satisfaisant.
Quelle thérapie pour les difficultés relationnelles ?
Plusieurs méthodes se sont développées pour répondre aux besoins des couples et des familles présentant des difficultés relationnelles.
Pour ma part, je propose des thérapies par l’Analyse Transactionnelle et s’inspirant de la Communication Non Violente (façon de penser et de parler visant à mettre de la compréhension et du respect mutuel dans les échanges) tout en ne perdant pas de vue la réalité du système que représentent le couple et la famille.
Mieux communiquer, ça s’apprend !
Pour une bonne communication, il est nécessaire de réapprendre à s’exprimer mais aussi à écouter, à reformuler, à nommer ses besoins et ses ressentis.
Grâce à cette approche, vous comprendrez comment une personnalité s’est construite ainsi que les dysfonctionnements de la communication. Vous apprendrez à mieux vous connaître et vous comprendre, à mieux vivre en groupe.
Cette thérapie va également vous aider à vous relier à la partie de vous capable de comprendre avec le coeur et de vous faire entendre sans agresser.