Thérapie existentielle
La thérapie existentielle
Une philosophie optimiste
La psychologie existentielle a été développée dans différents pays à partir de la seconde moitié du XXème siècle. Elle est souvent associée à l’approche humaniste et Rogérienne.
Elle est l’unique forme de la psychothérapie à être basée directement sur la philosophie. Le courant existentialiste constitue une philosophie optimiste, qui indique que chacun peut avoir du pouvoir sur sa vie, sans se laisser enfermer par un passé encombrant car la vie ne demande qu’à être cueillie par des actes et des engagements.
De ce point de vue, l’être humain n’est pas considéré comme un être malade ou pathologique qui devrait éradiquer ses symptômes car les crises existentielles sont des situations normales, courantes et signifiantes, que chacun doit affronter pour construire sa vie.
Les principes clés
La thérapie existentielle vous invite à vous interroger sur votre rapport au monde et aux questions fondamentales qui jalonnent votre vie. Nous travaillerons ensemble sur les 4 enjeux ultimes de l’existence :
- La mort (l’angoisse de)
Elle affleure toujours sous la surface et nous hante au cours de la vie. Ignorer sa présence délivre le message qu’elle est trop terrible pour que l’on en discute. Elle est donc un visiteur dans tout programme thérapeutique existentiel.
- La liberté
Elle est psychologiquement complexe et empreinte d’angoisse car, au sens le plus profond, elle nous rend responsables de nous-mêmes. Nous ne pouvons échapper à nos responsabilités et sommes donc « condamnés à la liberté » comme disait Sartre.
- L’isolement (solitude ontologique)
Il s’agit d’un état inconfortable d’isolement qui perdure en dépit des liens les plus gratifiants aux autres, de la connaissance de soi et de l’intégration. Celui-ci renvoie à un abîme infranchissable entre soi et un autre être, ou avec le monde.
- L’absence de sens
C’est le sentiment de n’avoir aucune raison de vivre, de se battre ou d’espérer. Une incapacité à trouver des buts ou des orientations de vie.
Carl Gustav Jung disait : « Un tiers de mes patients ne souffrent d’aucune névrose cliniquement assignables, mais seulement de l’inutilité, du vide et de l’absurdité de leur existence »
Pour échapper à ces angoisses, des défenses psychiques dysfonctionnelles sont souvent mises en place : l’héroïsme compulsif, l’agitation, la fusion et la dépendance, les conduites d’échec, le masochisme, l’hyperactivité sexuelle, la compulsion, la fuite des responsabilités, l’évitement de l’autonomie, la perte de contrôle…etc.
Comment se déroule une thérapie existentielle ?
Dans un premier temps, il s’agira d’explorer la perception de votre propre réalité, du degré de conscience, de l’angoisse sous-jacente et des résistances que vous avez mises en place.
La deuxième étape consiste à réaliser ce qui se passe : vous réaliserez ce qui ne vous convient plus dans ce que vous vivez ou avez vécu.
Le travail en thérapie existentielle consiste donc à identifier vos défenses psychiques et à les rendre plus souples et plus adaptées. Il ne s’agit pas tant d’explorer votre passé que votre niveau de conscience des enjeux de l’existence. Tout se passe dans « l’ici et maintenant » de la séance, dans la qualité de la relation instaurée avec moi, celle avec autrui, dans les choix mais aussi les non-choix que vous faites actuellement.
Pour Qui ?
Elle s’adresse à toutes les personnes conscientes de leur existence et qui en souffre. Cette thérapie se préoccupe essentiellement de l’existence, pas seulement de l’intériorité émotionnelle.
Quelle durée ?
Elle peut être de quelques mois à plusieurs années en fonction de vos besoins.
Travaillons ensemble !
Vous souhaitez prendre rendez-vous pour une 1ère séance ou vous avez des questions ?